Le microcrédit, même au chômage, c’est possible !

La crise économique a rendu nombre de ménages exsangues, laissés dans des situations financières très difficiles. Toute énonciation d’un “crédit à la consommation” ou d’un “emprunt” est aujourd’hui synonyme de surendettement, en particulier chez les chômeurs qui seraient logiquement les derniers capables de rembourser un quelconque crédit.

Cette idée, loin d’être fausse dans le cadre d’un crédit lié à des établissements financiers respectant la norme du système bancaire classique, n’est pourtant pas une vérité universelle.
Le microcrédit se présente comme l’une des meilleures alternatives pour aider les plus démunis, dont évidemment les chômeurs, à sortir de leur impasse financière sans qu’ils se retrouvent pour autant cribler de dettes.
Le concept est à la fois simple et novateur : permettre à des particuliers en situation difficile de bénéficier d’un crédit solidaire et cela grâce à deux outils bien distincts :

-Le premier se présente comme une aide économique, via une association telle que l’ADIE (Association pour le Droit à l’Initiative Économique). Cette association restent la principale interlocutrice pour les aides utilisant le microcrédit. Les collectivités territoriales peuvent aussi en fournir afin de développer l’économie régionale.

-Par ce qu’on appelle le microcrédit “peer to peer”, soit un financement permis par grâce à des particuliers en passant par des plateformes d’échanges sur le net. Cette solution n’étant pas encore implantée en France mais possède une très bonne réputation en Europe et dans le monde.

Ces 2 possibilités ont en commun une condition “Sine Qua None” pour permettre l’accession au micro-crédit: qu’il serve à financer un projet ou une idée porteuse, permettant la création d’emplois et de richesses. Le financement restant évidemment d’un montant réduit ainsi que facilement contrôlable.
Il n’est donc pas question d’un crédit à la consommation, de biens d’équipements de maison ou de voiture; mais bien d’un crédit permettant au particulier de se relancer sur le marché du travail en créant son entreprise. On peux ainsi trouver un micro crédit pour entrepreneur ou un microcredit pour interdit bancaire.

Sa propre situation personnelle, telle que chômeur, n’est donc plus un obstacle à la réalisation d’un projet concret et économiquement fiable. L’entrepreneuriat est donc une solution à nouveau envisageable dans le cadre du microcrédit car il permet de passer outre les demandes et les garanties des banques qui excèdent bien souvent les revenus des chômeurs.
Il est cependant bon de préciser que, toujours dans le cadre des chômeurs, une aide supplémentaire bien spécifique existe pour les aider à reprendre leur situation professionnelle en main : l’ACCRE, l’Aide aux Chômeurs Créateurs ou Repreneurs d’Entreprise.
Tout chômeur cherchant à créer sa propre entreprise peut bénéficier de cette aide, consistant en une exonération de charges sociales durant un an sur son propre salaire ainsi que du maintien de certains minima sociaux tels que le RMI, les allocations d’insertion, de veuvage et de solidarité spécifique.
Tout chômeur a donc la possibilité de créer son propre emploi ou sa propre entreprise grâce au microcrédit et aux aides qui sont liées à la réalisation d’un tel projet. Un véritable espoir pour l’économie et une chance donnée à ceux qui ont la volonté d’aller au bout de leurs idées.